Ecomatériaux

Ecomatériaux

Boisia Habitat favorise l’utilisation de matériaux isolants d’origine naturelle ou issue du recyclage en vue de réduire l’impact de son activité et celle de ses clients.
Les fibres de bois

Les fibres de bois

Les panneaux de fibres de bois sont fabriqués à partir des co-produits de l’industrie du bois, essentiellement des déchets de résineux.

Après un défibrage thermomécanique des copeaux, la « laine de bois » est transformée en pâte par adjonction d’eau.

Celle-ci est ensuite coulée et laminée, et après un traitement thermique, on obtient un mélange qui s’agglomère naturellement pour obtenir des panneaux de diverse densité, profilages et épaisseurs.

Les plus

C’est le plus écologique des écomatériaux

Excellente absorption acoustique

Laine de Lin
Les produits d’isolation issus du lin sont fabriqués à partir des fibres courtes de la plante, non utilisées par l’industrie textile. C’est un exemple de valorisation des déchets de l’industrie.

Le lin est principalement cultivé dans le Nord de la France (Oise, Normandie), les usines de production de laine de lin sont implantées en Normandie et en Vendée.

Cinq semaines après la floraison, les tiges de lin sont arrachées. L’étape suivante, le rouissage, consiste à séparer la fibre de l’anas, travail effectué par les micro-organismes. La fibre de lin est alors cardée de manière à produire des couches superposées de fibres, liées entre elles grâce à 15-20 % de fibres polyesters thermofusibles. Ce matelas laineux est ensuite chauffé au four ; la chaleur entraîne la fusion des fibres synthétiques, ce qui assure la cohésion de l’ensemble.

Avantages :

  • bon régulateur hygrométrique
  • bonne isolation thermique et acoustique
  • valorisation de déchets..
  • résistance au feu, aux insectes, aux moisissures (traitement au sel de bore)
  • déphasage important
Laine de Chanvre
La paille de chanvre est séchée. Elle est ensuite découpée pour former des tranches de différentes tailles, avant d’âtre défibrée mécaniquement (séparation de la chènevotte). Les fibres sont mélangées avec un liant (polyester) à hauteur de 15 % pour maintenir l’ensemble, puis plaquées les unes aux autres pour obtenir un matelas. La cuisson au four 1300°C permet aux fibres naturelles et synthétiques de se coller entre elles.
Le chanvre est cultivé en France et notamment en région Centre.

  • insensible aux micro-organismes,
  • imputresciblebonne isolation acoustique
  • bonne effusivité thermique (absorption de la chaleur)
  • peu d’énergie à la fabrication
  • valorisation d’un déchet
  • très bon compromis technique, économique et environnemental
  • dense,
  • craint l’humidité
Laine à base de textiles recyclés
Métisse® est la marque d’un isolant issu du tri de textiles réalisé par Le Relais, entreprise d’Emmaüs.Les textiles recyclés (70 % coton, 15 % laine et acryliques) sont effilochés, purgés mécaniquement de boutons, rivets, zips. Ils reçoivent un traitement antifongique, insecticide, ignifuge.Longueur, densité, mélange et résistance mécanique des fibres sont contrôlés : puis elles sont mêlées à 15 % de fibres de polyester thermo-fusible. Ce feutre est ensuite thermo-fixé au four à 170°C.Métisse® permet de donner une seconde vie à des textiles qui finiraient en incinération.C’est aussi un matériau qui participe à la solidarité puisque les bénéfices contribuent directement à la lutte contre l’exclusion.

Les plus

  • Bon régulateur hygrométrique
  • Bonne isolation thermique et acoustiqueRésistant aux moisissures
  • Bilan CO2 faible : produit issu de sources locales, recyclage
  • Produit issu de l’économie sociale et solidaire
  • Inflammable
  • Tassement possible dans les murs
Ouate de cellulose
La ouate de cellulose provient du papier recyclé, obtenu à partir de journaux non utilisés, de chutes de papiers neufs d’imprimerie ou encore de boues papetières.

Le papier est défibré et réduit en flocons(90 %), puis stabilisé par incorporation des divers agents de texture et ignifugeant, variables selon les fabricants(10 %) : gypse, sels de bore, sels de sodium, de calcium, bauxite, phosphate d’ammonium…

Les plus

  • La ouate de cellulose se fabrique de plus en plus en France.
  • Insensible aux micro-organismes, imputrescible
  • Bonne isolation acoustique
  • Bonne effusivité thermique
  • Peu d’énergie à la fabrication
  • Valorisation d’un déchet
  • Très bon compromis technique, économique et environnemental craint l’humidité
Laine de mouton
Après la tonte, la laine subit différentes étapes : trempage, dégraissage, rinçage, traitements fongicide et insecticide.

Les plus

Excellent isolation thermique

Le liège
Le liège est un matériau naturel, imputrescible et compact, il correspond à l’écorce du chêne liège. On distingue deux types de liège, le liège mâle qui est concassé transformé en panneaux d’isolation et le liège femelle qui sert à la fabrication des bouchons.

Le plus

Très bonne isolation acoustique Gisement français faible, il peut être importé

Plumes de canard
L’isolant en plumes de canard compte 70 % de plumes, 10 % de laine de mouton et 20 % de fibres synthétiques.

Les plumes sont issues des canards de l’industrie alimentaire.

Le plus

  • Bonne isolation acoustique

Les moins

  • Non utilisable dans les locaux à forte hygrométrie
  • Prise de forme définitive deux semaines après la pose

Pourquoi choisir un écomatériaux ?

Pour une qualité de vie plus saine. Les occupants d’un logement sont les premiers exposés aux différentes substances dont sont composés nos bâtiments et l’on ne peut plus ignorer leur rôle dans notre santé. Choisir un écomatériau c’est minimiser leur impact.

Pour diminuer l’impact environnemental : Les écomatériaux participent à la valorisation des déchets par le recyclage, ils contribuent à lutter contre la pollution engendrée par la production conventionnelle.

Pour tirer partie de ressources locales. Les écomatériaux proviennent en majorité de ressources locales et les entreprises sont implantées en France.
Pour durer. Quand la durée de vie d’une isolation conventionnelle en laine de verre est estimée à une dizaine d’années, celle d’un écomatériau est de 30 à 50 ans. Pour une isolation de toit par exemple, cela permet de ne refaire l’isolation qu’à la même époque où l’on rénove la toiture ! Tous les travaux peuvent alors se faire par l’extérieur sans toucher aux aménagements intérieurs.

Pour son confort. Isoler est l’une des façons les plus évidentes d’économiser l’énergie en empêchant la chaleur de s’échapper. On sait que 30 % des déperditions d’énergie passent par le toit. De plus, dans de nombreux cas, les combles sont souvent utilisés comme pièces à vivre et le problème de chaleur estivale est récurrent.En isolant la pente de toiture, cela vous permet d’obtenir un confort de vie quelle que soit la saison.

L’atout d’un écomatériau sur un matériau isolant conventionnel reste celui du déphasage thermique : celui-ci permet d’évaluer le passage de la chaleur à travers la construction en heures.La toiture est une construction légère et est la partie du bâtiment la plus exposé au soleil.
Lors des jours les plus chauds d’été, la température sous les tuiles peut grimper, jusqu’à plus de 60°C, même avec une ventilation.
Entre les tuiles et le revêtement intérieur, on peut installer un isolant performant en hiver, comme en été. Par exemple, la capacité thermique d’une laine de chanvre peut s’élever à 2300 J/(kg·K). A titre de comparaison, une laine de verre atteint 800-1000 J/(kg·K).
Grâce à cette valeur, en combinaison avec une densité importante, la laine de chanvre est un vrai frein au passage de la chaleur dans les combles. Aujourd’hui, dans des épaisseurs standards la laine de chanvre offre environ 10 à 12 heures de déphasage minimum. Cette durée permet de laisser le temps à la température extérieure de baisser, apportant un certain confort à l’intérieur de l’habitat par une température ambiante régulée.

Et le coût ?

Les isolants issus de fibres végétales, animales et en matériaux renouvelables, dits écologiques, sont environ 10 à 20 % plus chers à l’achat. Pourtant, l’amortissement est rapide : en effet, les économies sur la facture énergétique sont substantielles notamment avec l’augmentation du prix de l’énergie. De plus, l’usure du matériau notamment par tassement est si faible que les travaux de renouvellement de l’isolant s’espacent de 30 à 50 ans. Enfin, si on raisonne en coût global, la facture est encore moindre.

Le coût global comprend à la fois les coûts directs de construction et d’investissement, les coûts indirects d’exploitation de déconstruction et de contribution, les coûts sanitaires (liés aux maladies des occupants et des professionnels) et environnementaux, etc.

On estime l’économie à 22 % sur le coût global pour un bâtiment en règlementation thermique BBC : Le coût d’investissement est majoré de 10 % et les frais de fonctionnement diminués de 50 % ! Le raisonnement économique ne peut plus se baser uniquement sur les coûts directs.

Il s’agit de penser en coût global – prenant en compte la gestion à long terme – alors un bâtiment performant d’un point de vue énergétique (lors de sa construction et de son utilisation) lui permet de devenir un bâtiment performant économiquement.

En outre, les écomatériaux ouvrent droit à de nombreuses aides (prêt à taux zéro, crédit d’impôt…) Boisia Habitat peut vous guider !